dimanche 30 avril 2023

Formation : Conversation carbone Lausanne GP Climat 2023

 Quel choix, quelles pistes
pour alléger mon

Empreinte Carbone ?

Madame, Monsieur, Chers grands-parents pour le climat

Parce que la question climatique reste l'urgence des urgences, nous vous encourageons à suivre l'une ou l'autre Conversation carbone annoncée plus bas.

De quoi s'agit-il ?
Les Conversations carbone sont une puissante méthode pour faciliter l’adoption de mesures concrètes de lutte contre le changement climatique dans sa vie quotidienne. Se déroulant en six ateliers thématiques complémentaires, elles permettent à chacune et à chacun de surmonter ses sentiments d’impuissance, de se mettre en accord avec ses valeurs et de s’atteler à réduire dans la durée ses émissions de CO2 (information exhaustive sur notre page www.conversations-carbone.ch).

Les informations pratiques :

  • Conversation carbone "Lausanne - Grands-parents pour le climat"

Dates : les lundis 04 et 25 septembre, 09 et 30 octobre, 13 novembre et  04 décembre
Horaire : de 15h00  à 17h30
Rencontres : en présentiel

Lieu : Lausanne - Pôle Sud, Rue Jean-Jacques Mercier 3 - 1003 Lausanne

  • Contribution attendue : Pour l’ensemble des six ateliers, la contribution financière minimale est de CHF 50.-. Les coordonnées bancaires des Artisans de la transition vous seront transmises lors des ateliers - le paiement s'effectuant en fin de session.
Equipe facilitatrice : Pierre Berlie et Olivier Amiguet

Pour tirer tout le bénéfice d'une Conversation carbone, il est important d'en suivre les six ateliers. Pour l’ensemble de ces six ateliers, la contribution financière minimale est de CHF 50.–. La modicité de ce montant doit permettre à chacun-e de participer. Si vous le pouvez et le souhaitez, nous vous inviterons cependant à donner davantage. Le versement étant à effectuer en fin de session, vous pourrez donner en conscience pour ce que vous avez vécu, ainsi qu'en fonction de l'aide que vous souhaiterez apporter pour la poursuite de Conversations carbone accessibles à toutes et tous.
 
Marie-Frédérique Lendais Jossen
Coordinatrice de programme
Référente Conversations carbone
 

Rue de Lausanne 23
1700 Fribourg
Tél. : + 41 76 823 00 20
marie.lendais@artisansdelatransition.org
www.artisansdelatransition.org

lundi 24 avril 2023

Plan climat : Renens agit pour le Climat!

  (extraits)

La concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère a atteint un niveau record dans l’histoire de l’humanité. Selon le 6ème rapport du GIEC, les émissions d’origine humaine en sont la cause. Les changements climatiques qui en résultent sont dorénavant une réalité dans toutes les régions du monde. En Suisse, la température annuelle moyenne a augmenté de 2,5°C entre 1854 et 2020.

 A Renens, la fréquence des canicules augmente, impactant la santé humaine et la végétation. Les périodes de sécheresse sont plus longues, avec des étés de plus en plus secs. Et lorsqu’il pleut, de grandes quantités d’eau peuvent tomber dans un laps de temps très court, ce qui augmente les risques d’inondation. Ces phénomènes vont s’intensifier à l’avenir.

 Les objectifs du Plan Climat

La Ville de Renens doit réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Elle vise la neutralité carbone à l’horizon 2050 pour les émissions produites sur son territoire, tout comme le Canton et la Confédération. La neutralité carbone signifie que les gaz à effet de serre émis par les activités humaines ne sont pas supérieurs à ce que les réservoirs naturels et artificiels sont capables d’absorber.

La Ville de Renens doit aussi adapter son territoire aux effets des changements climatiques, afin d’en faire une ville durable et neutre pour le climat, tout en garantissant une bonne qualité de vie à l’ensemble de la population et en soutenant l’économie locale.

La mise en œuvre du Plan Climat

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tous les détails  sur la page du site

 

 

mardi 21 février 2023

Programme 2023 “De la fourche à la fourchette” dans les communes d’Echandens et Lonay

Visites de producteurs locaux organisées par des citoyennes et citoyens autour de l’alimentation durable.

 Programme des visites prévues en 2023

  • la ferme agroforestière de Bassenges à Ecublens le 11 mars à 10h00

  • l'huilerie de Sévery le 29 avril à 10h30

  • la «Spiruline SwissMade» à Lonay le 20 mai à 10h00

  • un rucher à Echandens le 10 juin (date de réserve le 17 juin en cas de mauvais temps pour les abeilles) à 10h00

  • la société d'Ecorecyclage à Lavigny le 9 septembre à 10h00

  • DICIFOOD, une entreprise qui commercialise des légumineuses et des oléagineux d'ici à Cottens le 7 octobre à 10h00

 
Infos, contact et programme 2023

 

samedi 21 janvier 2023

Le Courrier : La Marche bleue veut emporter la Suisse

      mercredi 18 janvier 2023 Achille Karangwa

 
La Marche bleue veut emporter la Suisse

Fera-t-elle un raz-de-marée auprès de la population? En tout cas, elle a déjà rempli l’Aula du Palais de Rumine à Lausanne mercredi soir. La Marche bleue – ainsi que l’ont baptisée ses quatre initiatrices vaudoises préoccupées par la sauvegarde la planète bleue – y a été présentée lors d’une conférence de presse originale. Du 1er au 22 avril prochain, ce périple entre Genève et Berne, porté par des femmes mais ouvert à toutes et à tous, a pour but de «créer une vague d’espoir».

Ornées de bleu, elles étaient une centaine (avec quelques hommes) à mimer leur consternation face à l’inaction climatique, dans la salle qui accueillait les député·es vaudois·es jusqu’en 2017. La presse, elle, était conviée à en être témoin en prenant les sièges qu’occupait le Conseil d’Etat à l’époque.

Une mise en scène, parfois musicale, durant laquelle plusieurs d’entre elles ont à tour de rôle présenté cette campagne de sensibilisation à la cause climatique qui sillonnera la Suisse ce printemps, et dont le manifeste appelle à «créer le changement radical qui assurera notre avenir». Une démarche initiée par quatre figures du canton de Vaud, qui déplorent «que la Suisse n’applique toujours pas les accords de Paris», a résumé l’avocate Irène Wettstein (lire ci-dessus).

Julia Steinberger, une des co-autrices du dernier rapport du GIEC, a expliqué qu’elle «marchait car les connaissances scientifiques ne suffisent pas». Leur idée: emporter l’enthousiasme populaire à travers une randonnée qui se déroulera durant les vacances de Pâques et sera jalonnée par une douzaine d’événements publics dans les communes, dont cinq journées thématiques à Genève, Lausanne, Neuchâtel, Fribourg, jusqu’à une grande journée à l’arrivée à Berne, le 22 avril.

Cette action, dont elles espèrent qu’elle soit d’envergure nationale, est déjà soutenue par une centaine de personnalités féminines de gauche, mais aussi de droite, à l’instar de l’ex-conseillère nationale Alice Glauser, issue de l’UDC vaudoise. Il s’agira de se nourrir des propositions de solutions écologiques apportées par les citoyens et citoyennes des communes traversées afin de les faire résonner au sein de la capitale politique du pays.

Informations et inscription: https://lamarchebleue.ch/

 

Le Palais de Rumine mercredi. Une centaine de personnes ont pris part au lancement de la Marche bleue

    


Attention à la marche!  

Quatre femmes lancent une marche de Genève à Berne pour relever le défi du changement climatique.  

Connues pour leur engagement professionnel, quatre femmes lancent une «Marche bleue» pour le climat entre Genève et Berne en avril et invitent la population à les rejoindre (lire ci-dessous). Portraits.

Irène Wettstein, avocate

«Nous avons le sentiment d’arriver au bout de ce que nous pouvons faire dans nos domaines d’expertise.» Irène Wettstein, 57 ans, a rassemblé plusieurs femmes, de milieux différents, pour marcher dans un esprit de «sororité» et lutter contre un sentiment de désespoir. L’avocate, qui a défendu pour la première fois des activistes du climat dans le cadre du procès de la partie de tennis à Credit Suisse en 2020, plaide souvent avec colère.

«J’attends que la justice, troisième pouvoir, incite à ces changements indispensables, en reconnaissant la légitimité de celles et ceux qui lancent l’alerte. Quand nous perdons, cela m’attriste. Pour rebondir, je passe à l’action.»

L’éveil écologique d’Irène Wettstein arrive sur le tard, lorsqu’elle est entraînée par son compagnon à une manifestation pour le climat en 2018. «Avant cela, ma conscience écologique se limitait au tri des déchets», sourit-elle. Elle commence alors à réaliser «l’ampleur du désastre». Elle accompagne alors plusieurs Grèves du climat en 2019. Lors d’une manifestation, elle constate l’occupation des locaux des Retraites populaires par des activistes. Elle leur tend sa carte de visite et se trouve ainsi entraînée dans la défense des militant·es du climat, qu’elle assure, comme les autres, pro bono.

Pour la Marche bleue, la Veveysanne a réservé trois semaines sur son temps libre. «Je vais marcher tous les jours, c’est essentiel. Sept ans après l’accord de Paris, nous n’avons pas encore de plan d’action climat concret et mesurable au niveau fédéral. J’espère que la mobilisation favorisera la mise en œuvre de solutions indispensables et urgentes à tous les niveaux.»

Valérie d’Acremont, médecin

Médecin tropicaliste et infectiologue à Unisanté, Valérie d’Acremont, 51 ans, a pris conscience du changement climatique en travaillant dans les pays du Sud. «J’ai compris que les efforts faits dans la santé publique allaient être perdus avec la nouvelle donne du changement climatique et de la perte de la biodiversité. Cela m’a révoltée», témoigne celle qui est aussi professeure de santé globale à l’Unil. Aujourd’hui, elle constate avec inquiétude que les courbes de la malnutrition remontent, à cause des mauvaises récoltes. «A terme, nous aurons moins de nourriture chez nous aussi.»

Ses premiers pas d’activistes, elle les a faits à Greenpeace, dès 2015. Elle a rejoint ensuite Engagés pour la santé, un groupe de soignant·es qui réfléchit à un système de santé équitable et respectueux de l’environnement.

En parallèle, celle qui est aussi conseillère communale verte à Lausanne s’est engagée à Extinction Rebellion et a cofondé le groupe Doctors4XR. On l’a vue à plusieurs reprises impliquée dans des actions de désobéissance civile. «On a surtout mené des actions de sensibilisation comme des pièces de théâtre, pour expliquer le réchauffement climatique en lien avec la santé.»

En 2021, avec des centaines de collègues, elle interpelle le directeur de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la santé, puis Alain Berset, pour demander la décarbonisation du système de santé et un plan pour l’adapter au réchauffement climatique.

Participer à la Marche bleue est pour elle une suite logique. «Parfois, je me demande quel est le sens de mon métier, au vu de la catastrophe climatique en cours. On a tendance à continuer à foncer tête baissée dans notre routine quotidienne. Marcher, c’est prendre le temps de s’arrêter et de réfléchir.» A Berne, elle portera haut et fort la revendication d’une Assemblée citoyenne. «Quand les gens sont informés de manière transparente et équilibrée par toutes les parties prenantes, ils prennent des mesures en faveur du climat», défend-elle.

Bastienne Joerchel, directrice du CSP Vaud

Bastienne Joerchel, 57 ans, est connue pour son engagement social. Les questions liées à la globalisation l’ont accompagnée une grande partie de son parcours professionnel, d’abord à Helvetas, puis à Alliance Sud, où elle a travaillé pendant dix ans. «Les paysan·nes du Sud sont les premières victimes du réchauffement climatique. Inondations et sécheresses dévastent leurs terres. Et la responsabilité des émissions de CO2 incombent principalement aux pays riches», observe celle qui est aujourd’hui coprésidente de Swissaid.

Directrice du Centre social protestant Vaud depuis 2017, elle relève qu’en Suisse aussi, les plus précaires seront les premier·ères à subir le réchauffement climatique. «Ses conséquences créent des inégalités. Nous avons besoin d’y répondre de manière solidaire, en prenant en compte tout le monde», affirme-t-elle. A Renens, elle siège au Conseil communal dans les rangs des Vert·es.

S’engager pour la Marche bleue, c’est pour elle une «question de responsabilité». Elle compte profiter de sa fonction pour donner une visibilité à l’action pour des mesures climatiques. «Lancer cette initiative entre femmes, cela donne un élan. Dans les pays du Sud, beaucoup de changements ont été amenés grâce à leur mobilisation. Nous sommes toutes mères, nous voulons aller vers le mieux, pour nos enfants.» Elle espère que cela donnera du poids aux initiatives citoyennes et que la Marche arrivera avec des propositions concrètes à Berne.

Julia Steinberger, chercheuse

Scientifique et militante, Julia Steinberger, 48 ans, est de tous les combats pour le climat. «La neutralité scientifique est une idée qu’on instrumentalise pour protéger le statu quo. Si la science dit qu’il faut des transformations et que rien ne se passe, l’engagement devient nécessaire», martèle la professeure en sciences sociales du climat.

Coautrice du dernier rapport du GIEC, elle a commencé à faire de la «communication engagée» il y a quelques années. «En tant qu’invitée scientifique dans un festival, j’avais fait une présentation des enjeux sociaux du réchauffement climatique et encouragé alors les gens à devenir activistes», relate-t-elle.

Elle a participé aux premières manifestations d’Extinction Rebellion à Londres en 2018. De retour en Suisse, elle a défilé avec les Grèves du climat, donné des conférences à la demande d’étudiant·es de gymnase, puis s’est lancée dans des actions de désobéissance civile. Julia Steinberger a mené ses plus récents combats au sein de Renovate Switzerland. Elle n’aime pas le mot «espoir», n’est pas optimiste face à l’avenir mais donne toute son énergie pour alerter l’opinion publique et faire avancer la politique.

Alors que les politiques en faveur du climat sont selon elle trop souvent présentées de manière punitive, marcher ensemble est aussi une occasion pour les citoyen·nes de réfléchir ensemble à des transformations positives. «La plupart des gens sont inquiets, aimeraient faire quelque chose mais se sentent impuissants. En marchant, en se rencontrant, on va se parler les uns les autres, pour amener un nouveau souffle», affirme-t-elle en se réjouissant de l’enthousiasme suscité par une marche portée par des femmes.

Informations et inscription: https://lamarchebleue.ch/